Assis sur une chaise haute,
Grand,beau et silencieux,
Il tirait sur sa derniere cigarette:
La pandémie battait son plein,
Il est arrivé tôt ce matin-là,
Il posa sur la table un sac des ravitaillements ;
Assis sur une chaise haute,
Grand, beau et silencieux,
Il tirait sur sa dernière cigarette ;
Petite,
Elle atteignait la hauteur de son front ;
Le contour délicat de ses yeux,
Une minuscule fossette dans le menton
Et, ses narines sensuelles la captivaient ;
Elle chassa amèrement
L’envie folle de serrer la tête de l’homme,
Contre son sein ,
De couvrir son visage basané des baisers ;
Elle aussi avait fait la guerre,
Mais la guerre de la vie ;
Langoureuse,
Elle chercha longtemps dans son regard,
Un signe,
Une suspicion d’amour,
Rien, un vide,
Autrefois, il a connu l’amour,
L’amour qui trahit et qui fait mal,
L’amour qui tue,
Et il mourrait doucement ;
Elle mourrait aussi à force de l’aimer,
Incapable de déclarer son amour
A un homme sans âme.
Anita Bacha
Photo by Thau00eds Silva on Pexels.com
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